L'intelligence émotionnelle est l'intelligence du coeur répartie dans 4 sphères :
Conscience de soi : savoir que nous sommes vivant,
Gestion de soi : apprendre à gérer nos émotions,
Conscience des autres : permet d'être en interaction, de faire preuve d'empathie,
Gestion des relations : prévenir et régler nos relations sereinement.
Trois grandes émotions peuvent secouer le manager :
Le stress, l'angoisse,
La colère, le ressentiment,
Le sentiment d'inutilité.
Cinq conséquences :
Diminution significative de la performance,
Affaiblissement de nos capacités mentales,
Diminution de la qualité de vie (personnelle & professionnelle),
Diminution de la satisfaction personnelle, moins de plaisir
Détérioration de la santé physique et mentale,
L'intelligence émotionnelle et l'inconscient au service de l'apprentissage
Créer des ruptures, des surprises, des étonnements, de l’humour, des intrigues...
Ces techniques créent des émotions et mobilisent l’attention pour faciliter la mémorisation. Elles permettent de lever les inhibitions, de renforcer l'attention
L'hypnose, permet lui aussi de "préparer" et de "conditionner" les mêmes effets sans avoir à les provoquer volontairement.
La combinaison des deux techniques pourrait renforcer les effets.
Les mots utilisés sont importants. La négativité est à proscrire.
Les mots “pacificateurs”, comme « simple, facile, utile, accessible… » et des verbes mobilisateurs « réussir, accepter, appliquer, utiliser… peuvent renforcer, fédérer.
Construire une relation de connivence
La persuasion s'inscrit dans la construction d'une relation spécifique entre la source et la cible.
Elle ne peut aboutir que si le récepteur s'identifie à la cible. La relation doit être symétrique, voire connivente, pour une valorisation réciproque.
Valeur et crédibilité seront des atouts majeurs de la persuasion.
Mais la signification du message peut se retrouver dans l'implicite.
Cependant, les normes sociales prescrivent certains comportements et jugement, et en proscrivent certains autres.
La Conformité Supérieure du Soi (Codol, 1975) : le besoin de s'intégrer socialement pousse à se rapprocher des autres et pour ce faire, à leur ressembler ; mais le sentiment d'identité repose aussi sur le besoin de se sentir unique, différent.
La résolution de ce paradoxe suppose de s'ériger soi-même en référence normative dans la comparaison entre soi et les autres ("Les autres sont comme moi" et non pas "Je suis comme les autres")
Les soft-skills
L'esprit d'entreprendre
Faire preuve d'initiatives et être pro-actif est désormais une qualité appréciée qui n'est plus l'exclusivité du manager ou du dirigeant.
L'intrapreneur peuple désormais les grandes entreprises et va se développer dans les PME.
L'esprit d'entreprendre n'est cependant pas nécessairement la majorité. On estime à 2% les personnes à esprit d'entreprise au sein d'un groupe.
Notions associées : créativité, visualisation, audace, leadership, initiative
La créativité et l'innovation
L'ubérisation et design thinking ne sont plus désormais le domaine réservé de certains secteurs d'activité. L'esprit créatif et l'innovateur répondent à des problématiques de manière originale et souvent inattendue.
Cela nécessite des capacités d'observation, d'analyser et de transformation. Sortir de la boîte pour avoir un autre regard, un autre angle de vue est une des qualités recherchée.
Notions associées : intuition, audace, cognitif, confiance, ingéniosité
La confiance
Avoir confiance en ses capacités et en celle des autres est une des qualités les plus mises en avant. Laisser la place à l'erreur. Apprendre à déléguer. Initier la pédagogie de l'erreur.
Le management par la confiance est source de motivation, d'engagement et de dignité.
Notions associées : empathie, gestion du stress, lâcher-prise
Prise de recul
La prise de recul permet de faire cesser les bavardages mentaux et de relativiser la gravité des faits. Elle permet de se poser en observateur. Observateur des faits, de ses émotions, des situations...
Elle permet de lâcher-prise et d'accepter ce qui est. Les pratiques méditatives ou la contemplation peuvent aider à développer cette qualité.
Notions associées : lâcher-prise, observation, conscience, gestion du stress
L'audace
Sortir de sa zone de confort est le meilleur moyen pour se sentir en vie. Se lancer des défis, aller au delà amène au fameux "flow".
Au sentiment de surpassement.
Notions associées : initiative, dépassement, prise d'initiative, gestion des peurs
Souplesse cognitive
L'aptitude à faire appel aussi bien à la rationnalité qu'à la créativité. La souplesse cognitive nécessite de l'empathie.
Notions associées : empathie, conscience, ouverture, intelligence émotionnelle
L'intuition
Nous prenons 5000 décisions par jour. L’intuition est définie comme : l’instantané, l’impression basée sur l’expérience de la cohérence provoquée par des indices environnementaux (ressentis, impressions,…).
53,6 % des chefs d’entreprise admettent prendre leurs décisions à l’instinct ou à l’intuition.
Notions associées : conscience, prise de recul, visualisation
La synergie
La synergie est la capacité à créer une intelligence collective. Elle suppose de savoir interagir et d'être ouvert. Elle nécessite de pouvoir échanger sur tous les domaines, même ceux non maîtrisés.
Notions associées : intelligence émotionnelle, ouverture, empathie
La résistance à la persuasion :
Est-il facile, par la communication, de modifier les comportements et les opinions ?
Tout semble indiquer les éléments d'un phénomène bien connu : la résistance à la persuasion.
Deux composantes :
Une composante affective : dans nos sociétés, la tentative de persuasion, en tant qu'elle vise à faire changer, est vécue par la cible d'influence comme une atteinte à sa liberté. Elle provoque donc un effet boomerang appelé réactance (Brehm 1966).
La personne éprouve une motivation forte à réaffirmer sa liberté, ce qui se traduit par un refus de ce dont on veut la persuader, et même un renforcement de sa position initiale.
Une composante cognitive : une personne prévenue que l'on va tenter de la persuader élabore spontanément une contre-argumentation (McGuire & Papageorgis, 1962).
Persuader sans convaincre
La distraction du récepteur facilite la persuasion lorsque le message est simple (ex : la publicité). Elle diminue cependant la mémorisation et la compréhension.
Elle ne vise pas la conviction, c'est-à-dire l'adhésion profonde et durable à des valeurs ou des idées. Elle vise la séduction qui permet de persuader sans arguments. Il s'agit d'un traitement périphérique : non contrôlé, non conscient, automatique et reposant sur des heuristiques (le mot expert suffira à garantir la fiabilité du message).
A lire : L'intelligence émotionnelle au travail En un sens, nous avons deux cerveaux, deux esprits et deux formes différentes formes d'intelligence : l'intelligence rationnelle et l'intelligence émotionnelle