Pour faire face à la concurrence et pour améliorer leur processus, les entreprises sont contraintes à pratiquer l'audit, l'évaluation. L'amélioration continue et l'innovation sont actuellement les maître-mots, mais au delà, les outils de la gestion de projet se démocratisent.
1 - Définition ?
« La gestion des risques, ou management du risque (risk management), est la discipline qui s'attache à identifier, évaluer et prioriser les risques relatifs aux activités d'une organisation, quelles que soient la nature ou l'origine de ces risques, pour les traiter méthodiquement de manière coordonnée et économique, de manière à réduire et contrôler la probabilité des événements redoutés, et réduire l'impact éventuel de ces événements. » (Wikipédia)
2 - Quels risques en RH ?
Le risque RH peut être d’ordre
- Juridique : entrave, discrimination, requalification (d’un licenciement ou d’un contrat par exemple), non-respect du droit (condamnation à des dommages et intérêts par exemple),
- Social : grève, absentéisme, démissions, etc.
- Social / Psycho-social : conditions de travail, de sûreté et de sécurité, risques psychosociaux (RPS) et leurs conséquences.
- Culturels ou Politiques : problèmes de gouvernance, management, etc.
- La part d’incertitude est censée être faible. Le principe d’amélioration continue permettra de réduire au mieux cette incertitude.
Ce que nous allons évaluer dans un dispositif de gestion des risques c’est :
- L’impact,
- La gravité,
- La fréquence.
3 - Evaluation quantitative
Dans un premier temps, nous allons trier les risques selon leur gravité et leur probabilité.
L’échelle de probabilité comportera :
- Possible,
- Incertain,
- Envisageable.
- Très improbable,
- Improbable,
- Probable,
- Très probable.
Un degré de probabilité sera associé à chacun.
Par exemple :
- Possible : 10%
- Incertain : 1%
- Envisageable : 0.1%
L’échelle de gravité comportera :
- Faible,
- Moyenne,
- Grave,
- Très grave.